Open versus endovascular repair of abdominal aortic aneurysm: a survey of Canadian vascular surgeons

Can J Surg. 2008 Apr;51(2):142-8; quiz 149.

Abstract

Objective: The aim of this survey was to determine Canadian vascular surgeons' experience with elective endovascular aortic repair (EVAR) and traditional open repair and their interest in participating in an expertise- based randomized controlled trial (RCT) as opposed to a conventional RCT comparing these 2 procedures.

Methods: A single-page questionnaire was developed and sent by fax, email or post to all vascular surgeons in Canada. Nonresponders were recontacted on 2 additional occasions to improve the response rate. The questionnaire had 2 sections. The first inquired about current and past practice patterns, including experience in both open and endovascular techniques. The second investigated the surgeons' belief in the value of open as opposed to endovascular repair and the value of expertise-based RCT methodology; it also canvassed their interest in participating in a future trial. Definitions of expertise in open and endovascular repair were drawn from the published literature. Criteria to determine the feasibility of conducting an expertise-based RCT were established a priori.

Results: The questionnaire was sent to 259 surgeons who appeared in multiple vascular surgery databases, and the overall response rate was 56% (95% confidence interval [CI] 50%-62%). The mean career experience was 406 cases (standard deviation [SD] 359) for conventional open abdominal aortic aneurysm (AAA) repair and 24 cases (SD 48) for endovascular repair. Of the responding surgeons, 51% (95% CI 41%-60%) ranked conventional open repair as "probably superior." Respondents were equally interested in participating in an RCT using either expertise-based methodology (54%, 95% CI 44%-63%) or conventional design (51%, 95% CI 41%-60%).

Conclusion: Uncertainty exists among vascular surgeons in Canada as to the role of endovascular surgery in the repair of AAA. A national RCT comparing open with endovascular repair in the elective setting is potentially feasible with either expertise-based or conventional design. Increases in the number of surgeons who are willing to participate and have expertise in EVAR, in addition to high recruitment rates among eligible patients, will be necessary to make such a trial feasible in Canada.

Objectif: Ce sondage visait à connaître l'expérience des chirurgiens vasculaires canadiens en réparation endovasculaire élective de l'aorte (REEA) et en réparation ouverte traditionnelle et à savoir s'ils étaient intéressés à participer à une étude contrôlée randomisée (ECR) fondée sur l'expertise plutôt qu'à une ECR classique comparant les deux interventions.

Méthodes: On a produit un questionnaire d'une seule page que l'on a envoyé par télécopieur, par courriel ou par la poste à tous les chirurgiens vasculaires du Canada. On a communiqué à deux reprises supplémentaires avec les non-répondants afin d'améliorer le taux de réponse. Le questionnaire comportait deux parties. La première portait sur les tendances courantes et antérieures de la pratique, y compris l'expérience des techniques ouvertes et endovasculaires. La deuxième portait sur la croyance des chirurgiens dans la valeur de la réparation ouverte par rapport à la réparation endovasculaire et sur la valeur de la méthodologie des ECR fondées sur l'expertise. On leur a demandé aussi de préciser s'ils seraient intéressés à participer à une étude à venir. La définition de l'expertise de la réparation ouverte et endovasculaire provenait des publications. On a établi d'avance les critères servant à déterminer la faisabilité d'une ECR à base d'expertise.

Résultats: On a envoyé le questionnaire à 259 chirurgiens qui figuraient dans de multiples bases de données sur la chirurgie vasculaire; le taux de réponse global a atteint 56 % (intervalle de confiance [IC] à 95 %, 50 %–62 %). L'expérience professionnelle moyenne s'établissait à 406 cas (écart-type [ET] 359) pour la réparation ouverte classique d'un anévrisme de l'aorte abdominale (AAA) et à 24 cas (ET 48) pour la réparation endovasculaire. Parmi les chirurgiens qui ont répondu, 51 % (IC à 95 %, 41 %–60 %) étaient d'avis que la réparation ouverte classique était « probablement supérieure ». Les répondants étaient tout aussi intéressés à participer à une ECR fondée sur une méthodologie à base d'expertise (54 %, IC à 95 %, 44 %–63 %) ou sur un concept classique (51 %, IC à 95 %, 41 %–60 %).

Conclusion: L'incertitude règne chez les chirurgiens vasculaires du Canada quant au rôle de la chirurgie endovasculaire dans la réparation de l'AAA. Il serait possible d'effectuer une ECR nationale permettant de comparer la réparation sanglante à la réparation endovasculaire en contexte électif fondé sur un concept à base d'expertise ou sur un concept classique. Pour qu'une telle étude soit faisable au Canada, il faudra que le nombre de chirurgiens disposés à participer et qui ont de l'expertise de la REEA, ainsi que les taux de recrutement chez les patients admissibles, augmentent.

MeSH terms

  • Angioplasty / statistics & numerical data*
  • Aortic Aneurysm / surgery*
  • Attitude of Health Personnel*
  • Blood Vessel Prosthesis Implantation / statistics & numerical data*
  • Canada
  • Clinical Competence / statistics & numerical data
  • Data Collection
  • Feasibility Studies
  • Humans
  • Practice Patterns, Physicians' / statistics & numerical data*
  • Randomized Controlled Trials as Topic*