Objective: To explore views of women and health care providers (HCPs) about the changing recommendations regarding maternal age-based prenatal screening.
Design: Mixed-methods design.
Setting: Ontario.
Participants: A sample of women who had given birth within the previous 2 years and who had attended a family medicine centre, midwifery practice, or baby and mother wellness program (n = 42); and a random sample of family physicians (n = 1600), and all Ontario obstetricians (n = 694) and midwives (n = 334) who provided prenatal care.
Methods: We used focus groups (FGs) to explore women's views. Content analysis was used to uncover themes and delineate meaning. To explore HCPs' views, we conducted a cross-sectional self-completion survey.
Main findings: All FG participants (42 women in 6 FGs) expressed the importance of individual choice of prenatal screening modality, regardless of age. They described their perception that society considers women older than 35 to be at high obstetric risk and raised concerns that change in the maternal age-related screening policy would require education. The HCP survey response rate was 40%. Results showed 24% of HCPs agreed that women of any age should be eligible for invasive diagnostic testing regardless of prenatal screening results; 15% agreed that the age for diagnostic testing should be increased to 40 years, 14% agreed that diagnostic testing should be reserved for women with positive prenatal screening results, and 45% agreed that prenatal screening should remain unchanged.
Conclusion: Maternity care organizations have recommended that maternal age-based prenatal screening is no longer appropriate. Informed choice is of paramount importance to women and should be part of any change. Health care providers need to be engaged in and educated about any change to screening guidelines to offer women informed choices.
Objectif: Déterminer ce que pensent les femmes et le personnel soignant (PS) des nouvelles recommandations sur le dépistage prénatal en fonction de l'âge de la mère.
Type d'étude: Étude utilisant plusieurs méthodes.
Contexte: L'Ontario.
Participants: Un échantillon de femmes ayant accouché au cours des 2 années précédentes et qui avaient été vues dans un centre de médecine familiale ou une clinique de sages-femmes, ou qui avaient participé à un programme de bienêtre pour la mère ou le bébé (n = 42); et un échantillon aléatoire de médecins de famille (n = 1600) plus tous les obstétriciens (n = 694) et les sages-femmes de l'Ontario qui avaient prodigué des soins prénataux (n = 334).
Méthodes: On a utilisé des groupes de discussion (GD) pour obtenir l'opinion des femmes. Une analyse de contenu a permis d'extraire les thèmes et d'en préciser la signification. L'opinion du PS a été estimée à l'aide d'une enquête transversale auto-répondue.
Principales observations: Les participantes aux GD (42 femmes réparties dans 6 GD) ont toutes souligné l'importance de laisser à chacune le choix du mode de dépistage prénatal, quel que soit leur âge. Elles ont mentionné être conscientes du fait que la société considère que les femmes de plus de 35 ans présentent un risque obstétrical plus élevé et se sont dites préoccupées par le fait qu'une modification de la politique de dépistage en fonction de l'âge nécessiterait des efforts d'information. Le taux de réponse à l'enquête auprès des membres du PS était de 40 %. Les résultats ont montré que 24 % de ces derniers étaient d'accord avec l'idée que les femmes devraient avoir droit à un examen diagnostic invasif quel que soit leur âge ou les résultats du dépistage prénatal; 15 % estimaient qu'on devrait augmenter à 40 ans l'âge de l'examen diagnostique; 14, % que cet examen devrait être réservé à celles ayant eu un résultat positif au dépistage prénatal; et 45 % pensaient que le dépistage prénatal ne devrait pas être modifié.
Conclusion: Selon les recommandations des organisations responsables des soins de santé maternelle, un dépistage prénatal basé sur l'âge de la mère n'est plus approprié. Tout changement devrait insister sur l'importance de donner aux femmes la possibilité d'un choix éclairé. Les membres du PS devront être engagés et informés à l'égard de tout changement dans les directives concernant le dépistage, de façon à permettre aux femmes de faire un choix éclairé.