The aim of this study was to assess the prevalence of Toxoplasma gondii infection in rodents that coexist with ocelots in north-eastern Mexico. Eighty rodents of five genera were captured and their serum samples tested for specific IgG antibodies to T. gondii by in-house indirect ELISA using three different conjugates. Prevalences of 7% (3/44) and 33% (4/12) were found in Sigmodon hispidus and Liomys irroratus, respectively, and were significantly different. All Baiomys taylori and Oligoryzomys fulvescens were negative for the presence of anti-T. gondii IgG antibodies. The samples from Peromyscus spp. could not be analyzed because none of the three conjugates tested recognized their immunoglobulins. Infection was confirmed in one single specimen of L. irroratus by qPCR, which generated an estimate of 146 parasites per mg of muscle tissue. The results strongly support the notion of active T. gondii transmission between rodents and felines in this zone of Mexico and an important role of some rodent species in the sylvatic cycle of T. gondii.
Le but de cette étude était d’estimer la prévalence de l’infection par Toxoplasma gondii chez les rongeurs qui coexistent avec des ocelots dans le nord-est du Mexique. Quatre-vingts rongeurs appartenant à cinq genres différents ont été capturés et les anticorps IgG spécifiques anti-T. gondii ont été recherchés dans leurs sera par une méthode ELISA indirecte développée dans le laboratoire, utilisant trois conjugués différents. Des prévalences de 7 % (3/44) et 33 % (4/12) ont été trouvées respectivement chez les espèces Sigmodon hispidus et Liomys irroratus, cette différence étant statistiquement significative. La recherche d’anticorps IgG anti-T. gondii a été négative chez tous les Baiomys taylori et Oligoryzomys fulvescens. Les sera des Peromyscus spp. n’ont pas été analysés car aucun des trois conjugués testés n’a reconnu leurs immunoglobulines. L’infection a été confirmée par qPCR chez un spécimen de L. irroratus avec une quantité de 146 parasites par mg de tissu musculaire. Ces résultats suggèrent fortement une transmission active de T. gondii entre rongeurs et félidés dans cette zone du Mexique et un rôle important de certaines espèces de rongeurs dans le cycle selvatique de T. gondii.
© E. Rendón-Franco et al., published by EDP Sciences, 2014.