Every year, cancer affects more than a million adolescents and young adults (AYA) in high-income countries. AYA patients represent a heterogeneous but distinct population, aged from 15 to 39 (-45) years old, among which different types of cancer are found compared to the ones affecting children and older adults. Although these pathologies remain the leading cause of death in the AYA age range, the survival rate in this population has significantly improved in recent years, averaging 85%. The aim of this article is to review one major issue in AYA survivors, which is the risk of impaired fertility due to oncological treatments, and the different strategies available to address this problem.
Chaque année, le cancer touche plus d’un million de jeunes adultes (AJA) dans les pays à revenus élevés. Les AJA représentent une population hétérogène mais distincte de patients, âgés de 15 à 45 ans, chez lesquels on retrouve des cancers qui diffèrent de ceux rencontrés chez les enfants ou les personnes plus âgées. Quoique ces pathologies restent la première cause de mortalité dans cette tranche d’âge, la survie de ces patients s’est considérablement améliorée ces dernières années avec un taux de guérison atteignant 85 %. Cet article a pour but d’aborder une question d’importance majeure chez les survivants en âge de procréer, à savoir le risque d’altération de la fertilité lié aux traitements oncologiques, ainsi que les différentes stratégies à disposition pour pallier cette problématique.