Background: Deceased donor kidney allocation in the United States is guided by the Kidney Donor Risk Index (KDRI). The generalizability of the KDRI beyond the United States has not been widely studied.
Objective: To assess the generalizability of the KDRI in a cohort of non-US (Canadian) deceased donor kidney transplant recipients.
Design: Population-based retrospective cohort study.
Setting: Ontario, Canada.
Patients: Recipients of deceased donor kidneys from January 1, 2005, to March 31, 2011.
Methods: Using administrative data, we analyzed a cohort of deceased donor kidney recipients in Ontario, Canada. The Kaplan-Meier method and Cox proportional hazards models were used to assess the relationship between KDRI and the outcomes of graft loss and death. KDRI was modeled continuously and categorically. The ability of models with KDRI to predict recipient outcomes beyond donor age was also explored. Model discrimination was assessed using c-statistics, evaluated at 5 years of follow-up.
Results: A total of 1299 consecutive deceased donor kidney transplant recipients were included. The median follow-up was 5.5 years. Mean donor age increased from 27 to 64 years across ascending KDRI quintiles. The adjusted relative hazards (95% confidence interval) for total graft loss from Q2 to Q5 (referent = Q1) were 1.27 (0.89-1.80), 1.58 (1.13-2.22), 1.43 (1.01-2.02), and 2.15 (1.54-2.99), respectively. Increased relative hazards across KDRI quintiles were also observed for death-censored graft loss, but not death with graft function. All-cause mortality was increased for the highest KDRI quintile only. In this cohort, a model with KDRI performed better than a model with donor age alone (P = .009).
Limitations: Large health care databases may have precluded the complete capture of covariate data.
Conclusions: In conclusion, the KDRI is generalizable to Canadian patients in Ontario and may help inform risk assessment beyond donor age. The performance of KDRI in other non-US settings, and the need for additional model refinement, warrants further study.
Contexte: Aux États-Unis, l’attribution des reins provenant de donneurs décédés est guidée par l’indice Kidney Donor Risk Index (KDRI). La généralisation de cet indice hors des États-Unis a toutefois été peu étudiée.
Objectif de l’étude: Déterminer s’il est possible de généraliser l’indice KDRI à une cohorte canadienne de receveurs d’un rein provenant d’un donneur décédé.
Type d’étude: Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective.
Cadre: La province de l’Ontario, au Canada.
Sujets: Les patients ayant reçu un rein provenant d’un donneur décédé entre le 1er janvier 2005 et le 31 mars 2011.
Méthodologie: À l’aide des données administratives provinciales de l’Ontario (Canada), nous avons analysé une cohorte de receveurs d’un rein provenant d’un donneur décédé. Des modèles des risques proportionnels de Cox et la méthode de Kaplan-Meier ont été employés pour quantifier la relation entre l’indice KDRI et le risque de perte du greffon ou de décès du patient. L’indice KDRI a été modélisé de façon continue et par quintiles. On a également étudié la validité prédictive des modèles employant l’indice KDRI concernant les résultats du receveur au-delà d’une prédiction basée uniquement sur l’âge du donneur. Le pouvoir discriminant des modèles a été analysé par la surface sous la courbe à cinq ans post-intervention.
Résultats: Un total de 1 299 receveurs d’une greffe de rein provenant d’un donneur décédé ont été inclus dans l’étude. La durée médiane du suivi s’établissait à 5,5 ans. L’âge moyen des donneurs passait de 27 ans au quintile inférieur à 64 ans au quintile supérieur. Le risque relatif corrigé (IC 95 %) de perte totale du greffon du Q2 au Q5 (référence = Q1) s’établissait respectivement à 1,27 (0,89; 1,80), 1,58 (1,13; 2,22), 1,43 (1,01; 2,02), et 2,15 (1,54; 2,99). Une augmentation du risque relatif a également été observée pour tous les quintiles dans les cas de perte du greffon censurée au décès du patient, mais pas dans les cas de décès du patient dont le greffon était toujours fonctionnel. Le taux de mortalité toutes causes confondues s’est accru dans le quintile supérieur seulement. Au sein de cette cohorte, le modèle basé sur l’indice KDRI a mieux prédit l’issue des patients que le modèle basé uniquement l’âge du donneur (p=0,009).
Limites de l’étude: Vu la grande taille des bases de données en santé, il est possible que la saisie des covariables soit incomplète.
Conclusion: L’indice KDRI est généralisable aux patients ontariens et pourrait contribuer à éclairer l’évaluation des risques plus efficacement qu’en ne considérant que l’âge du donneur. La valeur prédictive de l’indice KDRI hors des États-Unis et la nécessité de perfectionner le modèle justifient des études plus approfondies.
Keywords: Kidney Donor Risk Index; generalizability; risk assessment.