Background: For patients with perioperative atrial fibrillation (POAF) after noncardiac surgery, earlier conversion to sinus rhythm might improve outcomes. The efficacy of a rhythm vs rate control strategy for the acute management of POAF remains uncertain.
Methods: We searched databases for randomized controlled trials (RCTs) and observational studies that included patients with POAF after noncardiac surgery and reported outcomes for patients acutely treated with a rhythm control strategy vs either a rate control or no treatment strategy. Studies were pooled using random effects models.
Results: Of the observational studies, a rhythm control strategy was associated with higher conversion rates to sinus rhythm compared with a rate control or no treatment strategy (risk ratio [RR], 1.93; 95% confidence interval [CI], 1.25-2.97; 9 studies; N = 591). Compared with a rate control or no treatment strategy, a rhythm control strategy was not associated with differences in length of hospital stay (mean difference, -1.67 days; 95% CI, -7.10 to 3.76; 2 studies), length of intensive care stay (mean difference, -1.90 days; 95% CI, -7.62 to 3.82; 1 study), or all-cause mortality (RR, 1.12; 95% CI, 0.62-2.00; 5 studies). In an RCT that compared amiodarone vs magnesium, the RR was 0.56 for conversion to sinus rhythm (95% CI, 0.31-1.03; N = 34).
Conclusions: A rhythm control strategy was associated with greater success rates for conversion to sinus rhythm compared with a rate control or no treatment strategy. However, the observational studies were of low quality and only 1 small RCT was identified, and few data were available for other outcomes.
Contexte: Chez les patients présentant une fibrillation auriculaire périopératoire (FAPO) après une intervention chirurgicale non cardiaque, une conversion plus précoce en rythme sinusal pourrait améliorer les résultats cliniques. L'efficacité d'une stratégie de contrôle du rythme par rapport au contrôle de la fréquence pour la prise en charge aiguë de la FAPO reste incertaine.
Méthodes: Nous avons recherché dans les bases de données les essais contrôlés randomisés (ECR) et les études observationnelles qui incluaient des patients atteints de FAPO après une chirurgie non cardiaque et qui rapportaient les résultats pour les patients traités en phase aiguë avec une stratégie de contrôle du rythme par rapport à une stratégie de contrôle de la fréquence ou à l'absence de traitement. Les études ont été regroupées à l'aide de modèles à effets aléatoires.
Résultats: Parmi les études observationnelles, une stratégie de contrôle du rythme était associée à des taux de conversion en rythme sinusal plus élevés par rapport à une stratégie de contrôle de la fréquence ou d'absence de traitement (risque relatif [RR], 1,93; intervalle de confiance [IC] à 95 %, 1,25-2,97; 9 études ; N = 591). Par rapport à une stratégie de contrôle de la fréquence ou d'absence de traitement, une stratégie de contrôle du rythme n'a pas été associée à des différences en termes de durée d'hospitalisation (différence moyenne, -1,67 jours; IC à 95 %, -7,10 à 3,76; 2 études), de durée de séjour en soins intensifs (différence moyenne, -1,90 jours; IC à 95 %, -7,62 à 3,82; 1 étude) ou de mortalité toutes causes confondues (RR, 1,12; IC à 95 %, 0,62 à 2,00; 5 études). Dans un ECR comparant l'amiodarone au magnésium, le RR était de 0,56 pour la conversion en rythme sinusal (IC à 95 %, 0,31-1,03; N = 34).
Conclusions: Une stratégie de contrôle du rythme a été associée à de meilleurs taux de réussite pour la conversion en rythme sinusal par rapport à une stratégie de contrôle de la fréquence ou d'absence de traitement. Cependant, les études d'observation étaient de faible qualité et seul un ECR de petite taille a été identifié, tandis que les données disponibles pour d’autres critères d'évaluation étaient limitées.
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